Mon parcours pour devenir graphiste freelance

On pourrait dire que tout commence en 2010 : en troisième, j’ai ma toute première expérience professionnelle en agence de communication. En septembre 2016, je crée ma micro-entreprise mais pas pour être graphiste freelance (on y reviendra !). Aujourd’hui, 5 ans plus tard, je suis 100% graphiste indépendante.

Entre temps, il s’en est passé des choses. Études supérieures, stages, CDD et CDI… Et finalement le retour à l’entrepreneuriat.

Les études

Arts appliqués et design graphique

Intéressée par le dessin, je réalise un stage de découverte à l’âge de 15 ans en agence de communication : j’y découvre les différents métiers créatifs, des concepteurs-rédacteurs aux directeurs de création, et évidemment le métier de graphiste.

Après cette semaine intense, ma décision est prise : je ferai un métier créatif !

J’intègre donc un baccalauréat STD2A — Sciences et technologies du design et des arts appliqués : des années intenses durant lesquelles je découvrirai l’ensemble des champs du design (design d’objet, design de mode, design d’espace et design graphique). Mon intérêt pour le graphisme grandit, j’obtiens mon bac avec mention en 2013 et c’est parti pour l’aventure !

À bientôt 18 ans, je pars de chez mes parents pour poursuivre mes études : un BTS design graphique option communication et médias imprimés, à l’autre bout de la France. J’adore ce que j’y apprends et j’expérimente : histoire de l’art, culture typographique, recherches créatives…
Deux stages en entreprises me permettent de participer à des projets graphiques concrets. Un premier stage en imprimerie offset : je découvre la chaîne graphique et les différents procédés d’impression. Une étape indispensable qui me permet aujourd’hui d’appréhender au mieux la création de supports imprimés. Un second stage en agence de communication durant lequel je réalise des catalogues, des newsletters et participe à la conception d’identités visuelles.

En 2015, j’obtiens mon BTS mais ne suis pas prête à me lancer dans la vie active. J’ai la culture et les connaissances graphiques, mais il me manque la concrétisation de ces connaissances sur des cas clients concrets.

Je rejoins une licence professionnelle communication et design graphique : une année justement orientée concrétisation ! Je travaille sur des projets réels et j’élargis mes connaissances au multimédia et au web. Un nouveau monde s’ouvre à moi, et j’ai envie de l’explorer !

L’année se conclue par un stage : j’intègre l’équipe d’une agence pendant plusieurs mois et prends en charge des projets clients de A à Z. Si bien qu’à la fin de mon stage, l’expérience se poursuit avec un CDD pendant l’été.

Et pourtant, à la rentrée 2016, je retourne bien dans les études supérieures. La découverte du numérique et du multimédia durant la licence professionnelle m’a plu : je veux approfondir ça.

Direction Strasbourg pour deux années de Master Multimédia. Un master qui allie les savoir-faire technologies (vidéo, développement, sound design, motion design…) à des compétences de réflexion et de recherche de concepts.

Pendant l’été qui sépare ces deux années d’études, je rejoins une équipe communication en CDD pour la réalisation de vidéos internes.

La deuxième année du Master est chargée : deux stages et la rédaction d’un mémoire de recherches sur le thème de mon choix. Je réalise mes stages dans deux agences strasbourgeoises et suis heureuse de mettre en application mes compétences !
Pour mon mémoire, je m’attèle à étudier la représentation numériques des lieux, entre subjectivité et objectivité. Un sujet passionnant qui, en partant de l’origine des premières cartographies, me mènera aux applications de réalités augmentées.

Fin 2018, j’obtiens mon master et valide alors 5 années d’études post-bac ! C’est parti !

parcours devenir graphiste

L’entrepreneuriat

De Deliveroo à graphiste indépendante

C’est le moment de faire un petit retour en arrière : on revient en 2016, quand je m’installe à Strasbourg pour débuter mon master. Au même moment, je crée ma micro-entreprise : au début, pas spécialement pour exercer mon activité de graphiste. Je distribue des flyers, je fais des animations commerciales, de la vente, de la rédaction ou même de la saisie de données… Je crée ce statut pour réaliser des jobs étudiants. Une fois que je l’ai, pourquoi ne pas en profiter pour essayer de décrocher des missions en accord avec mon métier ?

Je trouve mes premiers clients et réalise des identités visuelles, les maquettes graphiques d’une application mobile, des supports imprimés… Je suis heureuse de pouvoir travailler sur des projets graphiques que je gère à 100%, en contact direct avec les clients.

À la fin de mes études, je poursuis avec mes quelques clients réguliers mais sans avoir l’ambition d’en faire mon activité principale : je recherche un CDI en agence de communication ! Une envie de sécurité et d’obtenir ce précieux CDI dont tout le monde parle.

Le saint graal ?

Le CDI

Après quelques mois de recherche et un déménagement, je décroche début 2019 un CDI dans une agence digitale suisse suite à une candidature spontanée. J’ai obtenu ce que je cherchais : la sécurité de l’emploi, des horaires fixes et un salaire régulier.

Je fais le choix de poursuivre le freelance en parallèle, « au cas où ». Rapidement, l’agence a des difficultés de trésorerie et mon job n’est finalement plus si sûr. Suivi de près par le Covid…

La sécurité de l’emploi que je cherchais avec un CDI ne tient plus à grand chose.

Je m’investis de plus en plus dans mon activité d’indépendante. Je travaille sur de supers projets qui me motivent et me passionnent, je me forme et j’écoute des dizaines d’heures de podcasts business sur mes trajets maison — agence. À l’été 2020, ma décision est prise : je quitte ce job et me consacre à 100% au freelancing !

 

Un an plus tard, aucun regret !

Certes, j’ai pu dire au revoir aux horaires fixes et aux salaires réguliers. Mais j’ai dit bonjour à l’indépendance, la gestion de mes projets, la flexibilité de mon organisation et le choix de mes projets.

Il n’y a pas de parcours tracé pour devenir graphiste : les études supérieures ou une reconversion, exercer en entreprise, en agence ou en freelance… Le tout est de trouver ce qui nous correspond : de tester, d’expérimenter et de s’écouter ! Les choix que l’on fait ne sont pas définitifs et il sera toujours temps de revenir au salariat après l’expérience du freelancing, ou l’inverse !

 

Envie d’aller plus loin ?

J’ai raconté tout ça dans un épisode de podcast.

J’ai été l’heureuse invitée du podcast Take control now! présenté par Toni Dias. Un échange riche sur mon parcours jusqu’à l’entrepreneuriat et mes projets et envies pour les années à venir.


Elisa Vanrullen

👋 Hello ! Je suis Elisa, graphiste indépendante et designer d'identités visuelles joyeuses depuis 2016.
J'accompagne des entreprises créatrices de bonne humeur à donner le sourire à leurs client·es.

Logos & identités visuelles ~ Sites web ~ Supports de communication

https://elisavanrullen.com
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